Pensées aléatoires.

D’un cœur à un autre.

En ce moment, je navigue entre deux rives. Celle du partage spontané et du silence choisi. Je réalise à quel point j’ai longtemps lié la beauté à sa mise en vitrine, comme si exister sans être vu était un oubli. Comme si chaque instant précieux devait être figé, prouvé, exposé.

J’ai soif du juste milieu. Celui où le partage ne devient pas une obligation, où la création reste un élan et non une injonction. Je veux créer pour l’élan et non pour la pression. Je veux que le beau soit d’abord une offrande à moi-même, que l’inspiration me traverse avant de chercher à être capturée.

Je cherche le juste milieu. Celui où je partage sans me perdre, où la spontanéité prime sur la stratégie, où l’instant retrouve sa liberté d’être, même s’il n’a jamais été vu.

J’apprends à désapprendre que je suis là, non pas par devoir de constance, mais par élan sincère. J’apprends à dissoudre l’illusion qu’être moins visible, c’était disparaître. J’apprends à savourer un instant sans en faire une archive publique, parce que je crée du contenu. 

Que ma présence ne se mesure pas à la régularité, mais à l’authenticité de ce que j’offre, et  que l’absence choisie est une présence à soi.

Je veux partager non pour remplir un espace, mais pour laisser s’exprimer ces choses qui nourrissent et parfument mon âme.

Avec tout mon Amour! 

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